Arthrose

Le diagnostic de l’arthrose

Grâce à des éléments simples retrouvés à l’interrogatoire, à l’examen clinique et aux radiographies standards le médecin peut faire le diagnostic d’arthrose dans la grande majorité des cas sans avoir recours à des investigations plus complexes.

Les observations recueillies par le médecin vont lui permettre de guider au mieux le traitement  le plus adapté au patient. Bien que chaque cas soit particulier il existe un certain nombre de règles thérapeutiques communes aux différents cas de patients souffrant d’arthrose.

Les éléments permettant de diagnostiquer l’arthrose

A l’interrogatoire, des douleurs et/ou une gêne de l’articulation apparues progressivement ou plus rarement brutalement et survenant après des activités physiques, de la marche prolongée, la pratique des escaliers, la station assise prolongée au moment du relever. Les douleurs sont le plus souvent de type mécanique augmentant à l’effort ou en fin de journée. Les patients décrivent souvent ce que l’on appelle un “dérouillage” lors de la mise en mouvement de leur articulation après une période de repos (le matin au réveil ou après être resté assis un moment sans bouger).

A l’examen clinique, un réveil de la douleur à la pression et/ou la mobilisation de l’articulation, une diminution de la mobilité articulaire, voire une tuméfaction autour de l’articulation ou un gonflement articulaire (épanchement de synovie).

Les examens complémentaires

Le diagnostic est confirmé par des examens complémentaires simples comme la radiographie standard. Celle-ci va retrouver les principales caractéristiques de l’arthrose, à savoir la diminution de la quantité du cartilage (le terme radiologique le plus couramment utilisé est celui de pincement articulaire) associée à des réactions osseuses : l’ostéosclérose (durcissement de l’os immédiatement sous le cartilage, image blanchie à la radio) les ostéophytes (excroissances osseuses à la radio), les géodes (petits trous de faiblesse dans l’os sous le cartilage visibles en radio).

Le recours à des examens plus sophistiqués tels que le scanner ou l’IRM peut être utile dans les cas débutants, chez les sujets jeunes, ou lorsqu’on recherche des atteintes associées.

 

Article rédigé par le Docteur David Cattan Chirurgien spécialiste du Genou (Paris)