Pied-cheville

Verrue plantaire

LA VERRUE PLANTAIRE

Elle résulte d’un virus (papovavirus) de 2 types :

Le premier qui entraîne une grosse verrue plus souvent isolée sous la plante du pied ou pulpe d’orteil, parfois associée à quelques autres (2 ou 3).

Elles sont volumineuses, douloureuses à la pression et touchent préférentiellement les jeunes femmes, mais n’épargnent personne. Il existe de nombreux traitements possibles :

  • Azote
  • acides divers d’application locale
  • prise de sang ré-injectée en intra musculaire etc.…

Il faut savoir que ces traitements ont parfois des conséquences gênantes qui, plutôt que de la détruire ne font que l’ « exciter », générant un grossissement ou/et une multiplication.

Dans le cadre d’une résistance de la verrue à ces différents traitements, il faut savoir qu’elle peut rester en place plusieurs années et reste à potentiel contaminant.

Il faut alors l’enlever.
Mais pas n’importe comment !!

En effet, souvent l’exérèse chirurgicale de cette verrue laisse place à un gros « trou » avec une grosse perte de substance qui met du temps à cicatriser, interdisant pendant quelques jours la marche. De plus, il peut se créer une cicatrice difficile (corne) qui remplacera la verrue et sera pratiquement aussi douloureuse à l’appui, et ceci pendant des dizaines d’années.

Le deuxième type de virus génère de multiples verrues disséminées un peu partout sur le pied, elles sont dites en « mosaïques ».

TRAITEMENT, EXPLICATIONS

La verrue, lorsqu’elle grossit, produit un effet de compression des tissus tout autour d’elle, créant de ce fait un halo de corne (hyperkératose) qui la sépare des tissus sains. Cette corne est insensible !

Il faudra pratiquer une découpe en restant dans cette « barrière » de corne, de manière à déloger la verrue de son emplacement et la rendre mobile.

Cette intervention bien exécutée se dispense le plus souvent d’injection anesthésiante puisque la coupe ne se fait que dans les tissus « morts ».
A ce stade, la mise en place d’un patch anesthésiant permettra ensuite de « sectionner » proprement les racines.

Ici, la cicatrisation est rapide, la marche quasi immédiate et la douleur très modérée.

Il n’existe pas de cicatrice douloureuse car il n’y a pas de perte de substance importante.

Les soins qui suivent, peuvent être pratiqués par le patient lui-même ;
Notons malgré tout, que parfois une petite anesthésie par injection est nécessaire si la verrue est très « inflammatoire »